LarmeTout commence dans la gorge des sentiments Le moteur qui s'égrène doucement Au rythme du coeur et de ses battements Jusqu'au bord de notre regard sur l'avant
Une goutte
Une goutte qui s'enfuit Prisonnière de l'ennui Elle rêve d'un grand océan où volent les goélands
Une goutte
Le soleil la charrie De sa bouche brûlante Lui annonce ces tourmentes Et lui offre un parapluie
Son envie Défier les grains de sables Parader les lacets du vent Dominer le froid qui statufie Sentir le brûlant qui évapore
Partir et s'enfuir, Amnésique aux pensées des jours gris Un balluchon rempli de sel, pour épicer la destinée Loin loin d'un gouffre qui assombrit qui crochette le corps qui assujettie à la peur qui fait grelotter et transpirer
Partir loin. Jusqu'à l'infini Une larme qui coule Voit le menton S'y perche Et sans parachute se tue Anarchiste de son corps. Tout découvrir Tout dévorer Jusqu'à soi même
Une larme qui s'écoule Une larme qui s'éclipse Une larme qui s'essuie Une larme qui s'oublie
|
| | |
| | | | | Novembre 2006
Valérie Hart |
| | | | |
|