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PenséesCorpsInstantané de carte postale -
Ce portail béant Qui ouvre sur un mendiant Assis là Posé Sur les marches grises D'une vieille bâtisse,
On dirait une église.
Son manteau rapiécé qui s'étale sur les restes de son ombre. Sans le moindre soupçon d'une gêne qui se glisse. Il se fond en la pierre froide. Songeur et sans chaleur Il regarde l'horizon qui est raide Est-ce un mage ? Ou un homme qui vient déposer sa douleur ?
Le vent se divise à chaque seconde, de douce brise à souffle de folie Quelques feuilles s'échappent des marronniers. La saison est aux mouvements de pluie.
Son regard est noir Flaque ronde et impassible. Vit-il ?
Qu'a-t-il mis au sein de sa mémoire ? Velours et taffetas, quelques bibelots cachés, Un esprit raffiné ou des traces de croyances gore ? Je voudrais lacérer cette veste trouée Epier les recoins de ce corps Ajouter des teintes rouges et roses à tes joues blanchies Par le froid, par les larmes du ciel, par le temps qui passe La pose est parfaite pour mon album photo, merci ! Joli marbre gris qui laisse mon cœur dans l'impasse
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Dernière date de publication : lundi 7 avril 2008. Copyright (C) 2005-2007. Tous droits réservés. | Contactez Valérie Hart à hartval@hotmail.com |
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