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PenséesAujourd'huiAujourd'hui est une de ces fameuses journées. Auxquelles, on voudrait, mais on ne peut, échapper.
Dés le réveil, sensation d'être à vif, écorchée. Une poupée africaine percée d'aiguilles Punition silencieuse qu'il faut accepter. Et pourtant… Ma deuxième conscience en plein éveil et alertée De sa voix pressante, se met à me chuchoter : Toi, pauvre morceau de chair, à peine animée, Arrêtes de contourner la vie, anesthésiée, Errant sans émotions, la tête vidée. Tu crois te dérober, derrière un paravent d'idées embuées
Aujourd'hui est une de ces fameuses journées Venin, paralysant, circulant dans le sang. Mais il faut avancer.
Certains jours on aimerait ne pas se réveiller Echapper aux ombres noires qui viennent nous hanter Pourtant… Il faut poursuivre sa marche, front ou non baissé. Chargée d'un fardeau vraiment pas désiré Pas de fausse couche possible ou autorisé, Le convoi de la vie n'arrête pas son trajet à sa moitié Descendre de ce train effréné, ce serait insensé A moins de devenir championne de l'arrêt sur image Tout figer, respirer, expirer, se relaxer et tout redémarrer.
Aujourd'hui est une des ces fameuses journées Auxquelles, il faut s'abandonner jusqu'à avoir bien tout encaissé
Le répit arrive vraiment trop lentement, à l'heure du couché Ou bien, plus tard, quand le sommeil et la nuit sont déjà fort avancés.
Certains jours on aimerait envoyer au fossé, Toutes ses pensées négatives, on voudrait les écraser. Jusqu'à néant. Jusqu'à ne plus être.
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Dernière date de publication : lundi 7 avril 2008. Copyright (C) 2005-2007. Tous droits réservés. | Contactez Valérie Hart à hartval@hotmail.com |
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